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Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 28 nov. 2014 19:09
par clooney
Bonjour à tous,

Je me présente un peu, j'ai 43 ans, SGB diagnostiqué en 1996, récidive en 2006 avec perte motrice et de sensibilité des membres inférieurs (fauteuil durant 2 mois).
Il y a 1 mois, je consulte un médecin généraliste pour une fatigue inhabituelle. Il me prescrit des vitamines et demande un bilan sanguin. Dès le lendemain direction le laboratoire pour le bilan...résultats en fin de journée...RAS.
2 jours passent, la fatigue augmente, picotements arrivent dans les jambes et les mains, gène respiratoire ....direction le médecin généraliste qui immédiatement me dirige vers les urgences. Ayant eu une récidive de SGB, le médecin urgentiste contact le neurologue de l’hôpital...celui ci demande mon hospitalisation (il est 21h00).
Dès le lendemain matin, examens habituels, ponction lombaire et électromyogramme. Le neurologue m'annonce une PRNC.
Immédiatement le traitement par immunoglobuline démarre (160g en 3 jours).
Au bout de 7 jours d'hospitalisation, je retrouve le domicile avec les picotements dans les jambes, pas de sensibilité, peu d’équilibre mais surtout une grande fatigue.
Dès le moindre effort, je fatigue.
D'après les différents messages postés par les personnes atteintes par cette maladie, la fatigue est "normal", liée à la maladie, mais je souhaite savoir s'il est possible de récupérer le tonique, le dynamisme, la pêche car vraiment je ne sais plus trop comment gérer la suite sur un plan professionnel (je suis restaurateur).
Vais je pouvoir travailler comme avant ?
Le moral commence à être touché lui aussi...
En espérant vous lire bientôt...
Bises à tous et bon courage.

Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 28 nov. 2014 20:06
par Fleur59
clooney a écrit :Bonjour à tous,

Je me présente un peu, j'ai 43 ans, SGB diagnostiqué en 1996, récidive en 2006 avec perte motrice et de sensibilité des membres inférieurs (fauteuil durant 2 mois).
Il y a 1 mois, je consulte un médecin généraliste pour une fatigue inhabituelle. Il me prescrit des vitamines et demande un bilan sanguin. Dès le lendemain direction le laboratoire pour le bilan...résultats en fin de journée...RAS.
2 jours passent, la fatigue augmente, picotements arrivent dans les jambes et les mains, gène respiratoire ....direction le médecin généraliste qui immédiatement me dirige vers les urgences. Ayant eu une récidive de SGB, le médecin urgentiste contact le neurologue de l’hôpital...celui ci demande mon hospitalisation (il est 21h00).
Dès le lendemain matin, examens habituels, ponction lombaire et électromyogramme. Le neurologue m'annonce une PRNC.
Immédiatement le traitement par immunoglobuline démarre (160g en 3 jours).
Au bout de 7 jours d'hospitalisation, je retrouve le domicile avec les picotements dans les jambes, pas de sensibilité, peu d’équilibre mais surtout une grande fatigue.
Dès le moindre effort, je fatigue.
D'après les différents messages postés par les personnes atteintes par cette maladie, la fatigue est "normal", liée à la maladie, mais je souhaite savoir s'il est possible de récupérer le tonique, le dynamisme, la pêche car vraiment je ne sais plus trop comment gérer la suite sur un plan professionnel (je suis restaurateur).
Vais je pouvoir travailler comme avant ?
Le moral commence à être touché lui aussi...
En espérant vous lire bientôt...
Bises à tous et bon courage.
Bonsoir "Clooney" Je lis à l'instant votre message et je ne suis pas étonnée de votre parcours médical. Je suis moi aussi atteinte d'une PRNC diagnostiquée en phase aigüe en novembre 2011 et surtout confirmée par une biopsie nerf-muscle. Cela fait donc 3 ans que j'essaie de vivre avec la maladie mais comme vous avez pu le remarquer celle-ci est accompagnée par une fatigue qui "tombe" à n'importe quel moment et sans vraie raison. Tout comme vous je suis très inquiète quant à l'avenir surtout côté professionnel. J'ai été autorisée à reprendre prochainement mon travail à mi temps thérapeutique (quotité 50 %) mais vais-je tenir "le coup". Sincèrement et en réfléchissant à ma situation, je vois bien que je suis diminuée côté tonus, j'essaie d'être toujours aussi active qu'avant mais malheureusement certains jours sont une vraie galère puisque la fatigue, les douleurs et démarches se font ressentir. Je n'arrive toujours pas à faire un long parcours d'une traite, il me faut le faire en me reposant quelques instants à plusieurs reprises sur le trajet. Honnêtement pour répondre à votre question vous allez certainement retrouver votre dynamisme mais un peu diminué enfin on ne peut le savoir. Nous sommes tous différents et la maladie se fait ressentir chez nous tous totalement indifféremment. Par contre, la fatigue est bien chez tous les patients atteints de PRN etc.
Vous écrivez être restaurateur, vous pouvez peut être vous faire aider avec une tierce personne ? Votre métier est un beau métier mais il faut avoir la santé. Malgré tout ne désespérez pas, parfois on peut être surpris par la reprise de notre corps à surmonter certains obstacles. On m'avait dit que je ne remarcherai plus comme avant... et qu'il fallait envisager l'achat d'un fauteuil et bien je remarche, certes avec une démarche pas très jolie mais je ne suis plus en fauteuil sauf lorsque mes jambes sont très douloureuses et qu'il m'est très pénible de marcher à cause également de la fatigue qui se fait ressentir trop intensément.
J'espère n'avoir pas été trop pessimiste avec mon vécu et j'espère que vous trouverez la force de ne pas baisser les bras devant cette fichue maladie. Courage ! Au plaisir d'avoir de vos nouvelles.

Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 29 nov. 2014 06:24
par Breton
Bonjour,

Je suis nouveau sur ce forum.j'ai 54 ans .on m'a diagnostiqué ma polyradiculonevrite chronique debut 2013. Cela faisait déjà un bon moment que je me plaignais de douleurs et de fatigue. apres tout pleins d'examens similaires à vous . On m'a donc annoncė que j'avais cette drôle de maladie . Qui en réalité n'est pas vraiment drôle . Et très handicapante ,puisque j'ai du arrêter mon métier ( j'étais peintre en bâtiment ) décoration d'interieur. Cela devenait de plus en plus pénible .et avec mes pertes d'equilibre sur mon escabeau ,ou dans les escaliers cela devenait dangereux. De plus je n'avais plus la force de tenir des journées completes . Je devais même tenir mon rouleau à 2 mains parfois. A la fin de la journée je m'ecroulais de fatigue. Le matin j'avais des difficultés pour me lever et mettre un pied devant l'autre . Le soir aller faire mes courses et monter mes 3 étages devenaient de. Plus en plus pénible . Les we je passais mon temps a dormir . Je passais de mon lit au canapé . Faire mon ménage , ça devenait vraiment une corvée que je reportais de plus en plus .
J'ai même eu une période avant la découverte de cette maladie .ou je faisais croire à mes proches que je sortais ,alors quand réalité je passais mes we a dormir tellement je me sentais fatiguė . J'ai même cru que je devenais fainéant parce que je ne faisais plus rien .je voyais la déprime arriver .j' étais le nez dans le frigo . Et puis finalement j'ai fini par découvrir cette maladie .je savais maintenant ce qui m'arrivait .je suis d'abord tombė sur un neurologue à Nantes avec qui les rapports ont été tres difficiles . Heureusement ,j'ai un médecin generaliste super qui a fini par prendre les choses en mains parce qu'elle aussi avait les mêmes soucis de dialogue avec ce neurologue .ayant toute ma confiance, elle m'a alors dirigé sur L'hopital de Vannes ou la ma maladie a été tout de suite prise au sérieux par des spécialistes qui m'ont aussitot non seulement pris en charge,mais aussi pris au sérieux et ont volontiers répondus à toutes mes questions. Depuis ,je fais des cures toutes les 3 semaines de tegeline . Je prends également de l'iriqua. J'ai été pris en charge également par une équipe super au centre de rééducation fonctionnel . Les progrès ne se sont pas fait attendre et le moral est revenu .j'ai accepté ma maladie .les cures quotidiennes .je ne veux pas vous faire croire que tout va bien depuis .mais je vais mieux dans ma tête . Surtout en ce moment puisque ça fait maintenant presque 2 mois que je suis en Thaïlande chez des amis. Retour en France le 12 décembre et hospitalisation le 15 pour ma cure de tegeline. En attendant piscine ,soleil, massages tous les 3 jours. Et après je me sent nettement mieux . Vélo et surtout une telle détente que j'arrive a en oublier ma maladie . Ça faisait tres longtemps que je n'avais pas été aussi bien. Ici je suis zen . Si bien que j'ai moins de douleurs.meme si le 2 eme mois la fatigue et les douleurs se font plus sentir .loin de l'hopital et au soleil de Thaïlande ,ça passe plus facilement . Depuis le 15 octobre le jour de ma sortie de cure jusqu'au 12 décembre ,je n'aurais pris que de l'iriqua . Et mes douleurs et ma fatigue, jusqu'à maintenant ,j'ai réussi a les gérer . Mes médecins n'étaient pas trop chaud que je parte 2 mois. Pour ma part je ne regrette qu'une chose : devoir rentrer pour ma cure . Depuis quelques jours je sent qu'il est temps . Mais c'est toujours ça de pris. J'ai le moral au top. Après on verra ...! Mais en tous cas ca m'a fait du bien . Depuis 1 an mon univers c'était hôpital , et maison à récupérer du lit au fauteuil. Et tous les jours 2 heures de kinė . Sieste obligatoires . Ça change .... Non! . J'espère que mon expérience vous aura apportė un peu de baume au cœur et de l'espoir pour mieux gérer cette saloperie de maladie . Tant qu'à faire avec autant essayer de positiver pour aller mieux . Bon courage à vous tous. Breton .

Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 29 nov. 2014 10:48
par Babette
Bonjour Breton. Vous me faites rêver car moi aussi si j'étais en Thaïlande je serais en forme mais également le moral serait meilleur car l'hiver il est très bas j'angoisse je panique par moment. Dernièrement j ai vu le neurologue qui m'a confirmé que j'avais bien une polyradiculonevrite chronique et que je le revoyais dans un an autrement dit rien pour me soigner. Cet été j'ai eu trois cures d'immunoglobulines qui pendant quatre semaines après la cure j'étais complètement abattue le lit le divan debout impossible puis une semaine avant la cure suivante j'avais repris des forces puis la deuxième cure de nouveau infernale une semaine bien puis la troisième cure et la un mois et demi pour m'en remettre ces cures ce sont des immunoglobulines mais s'appellent PRIVIGEN je ne connais pas la différence avec Tegeline j'ai demandé .a l'hôpital mais je n'ai pas eu de réponse . Pour l'instant je vais chez une kiné qui me fait travailler essentiellement l'équilibre car c'est ce qui me gêne le plus. Profiter bien de votre séjour car être zen doit améliorer notre maladie pour ma part ce n'est pas le cas car je suis tout sauf zen .

Re: polyneuropathie+gamapathie monoclonale IgM activité anti

Publié : 14 déc. 2014 07:14
par Paintux-et-Binturex
Bonjour,

J'ai une neuropathie chronique qui n'a pas encore dit son nom. Mais ca se rapproche fortement de la radiculonevrite chronique si ce n'est pas elle. Bref c'est pas un cadeau cette maladie. Y a plus grave mais c'est qd mm du lourd.
La radiculonevrite chr (rdc) a de forte chance d'etre une maladie de l'immunité.

Pour moi c'est l'exces de stress (travail) qui a revélé les premier symptome nerveux et qui orienté le diagnostique. Mais elle etait probablement installé depuis un moment. En sortant du bouleau la fatigue s'accumule (sommeil non réparateur) si bien qu'en fin de semaine j'avais le système nerveux cramé, ébouillanté. Je restai 3-5 jours dans un etat second. La fatigue est le symptome le plus genant.

Re: polyneuropathie+gamapathie monoclonale IgM activité anti

Publié : 17 déc. 2014 20:52
par Paintux-et-Binturex
Rebonjour,
J'ai déjà posté mais j'avais pas eu le temps de tout dire la dernière fois.

Voila la rdc c'est une sale maladie parce qu'elle est insidieuse. Avant de donner des symptômes spécifiques, il peut se passer des années pendant lesquelles vous comprendrez pas ce qui vous arrive. Ni les toubib d'ailleurs.

J'en ai vu bon nombre :
- Analyses sur analyses (thyroide, immunologie) .... rien.
- Électroencéphalogramme pour voir si y a des apnées ... rien

Ben quand on trouve pas reste + alors que le fourtout psychosomatique. Un truc freudien ou j'sai pas quoi.

Les symptômes parlons en. C'est une maladie "polymorphe" :

Ceux dit objectifs
- Troubles intestinaux : colopathie fonctionnelle
- Troubles cutanées : Eczéma au doigt et conduit auditif (symétrie), plaques de sécheresse aux 2 jambes (mollet)
- Troubles des phanères : Chute de poils (cuir chevelu et zone de sécheresse des jambes).
- Troubles de la sudation.
- Troubles oculaires : Uvéites antérieurs (sclérite les deux yeux)
- Myoclonies : d'endormissement au début (épaules jambes) maintenant même en journée lors d'une hésitation mental il m'arrive d'avoir un mouvement brusque comme un réflexe.
- Rares fasciculations au visage.
- Perte ponctuel de l’équilibre.


Les subjectifs :
- Fatigue importante selon le stress ou le manque de sommeil : baisse de la vigilance, de la cognition, diminution des performances, mémoire etc... Bref on passe au ralenti, en mode brouillard. On passe aussi pour un drôle de zèbre .
- Intolérance à la chaleur : perso je l'ai fortement ressenti. (la conduction nerveuse se fait moins bien quand il fait chaud en plus des difficultés de sudation pour refroidir le corps).
- paresthésies : fourmillements et picotements (cuir chevelu, mains, et voutes plantaires) voire chaleur et douleur dans les zones de compression comme les pied et les jambes.
- Recemment de légers vertiges

Un test aux mains a révélé le ralentissement d'un quart de la conduction nerveuse. Mais le neuro a pensé a un syndrome carpien car a ce moment là j’avais pas les paresthésies au pied.

Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 01 janv. 2015 20:29
par Babette
Bonjour à toutes les personnes souffrant de polyradiculonevrite (fleur , Provence .....)j'espère que malgré cette maladie vous avez pu passer de bonnes fêtes de fin d'année et je vous souhaite a toutes une meilleure santé sans trop d'handicap.quand a moi c'est la solitude qui me détruit le plus.

Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 02 janv. 2015 10:17
par Modérateur
Bonjour Babette,
C'est une période difficile... même si elle annonce le retour de la lumière.. Merci de votre présence sur le forum

Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 07 janv. 2015 01:27
par Fleur59
Babette a écrit :Bonjour à toutes les personnes souffrant de polyradiculonevrite (fleur , Provence .....)j'espère que malgré cette maladie vous avez pu passer de bonnes fêtes de fin d'année et je vous souhaite a toutes une meilleure santé sans trop d'handicap.quand a moi c'est la solitude qui me détruit le plus.
Bonjour Babette
Après un long silence de ma part, je relève à l'instant les messages déposés sur le Forum.
Pour les fêtes de fin d'année, rien d'extraordinaire, au calme à la maison avec le retour de cette fichue fatigue qui joue le yoyo avec mon état de santé. C'est usant !
La solitude était au rendez-vous pour vous et j'en suis bien triste. Notre Société est vraiment faite de beaucoup de gens très égoïstes c'est dommage. Nous vivons dans un monde soit disant moderne mais malheureusement il y a encore beaucoup trop de personnes seules sur cette planète !
Je vous souhaite la santé pour 2015 et surtout que la maladie ne vous ennuie pas plus c'est déjà assez qu'elle soit présente il me semble.
Bonne Année 2015 à tous et toutes !

Re: polyradiculonevrite et fatigue

Publié : 01 févr. 2015 22:59
par clooney
Fleur59 a écrit :
clooney a écrit :Bonjour à tous,

Je me présente un peu, j'ai 43 ans, SGB diagnostiqué en 1996, récidive en 2006 avec perte motrice et de sensibilité des membres inférieurs (fauteuil durant 2 mois).
Il y a 1 mois, je consulte un médecin généraliste pour une fatigue inhabituelle. Il me prescrit des vitamines et demande un bilan sanguin. Dès le lendemain direction le laboratoire pour le bilan...résultats en fin de journée...RAS.
2 jours passent, la fatigue augmente, picotements arrivent dans les jambes et les mains, gène respiratoire ....direction le médecin généraliste qui immédiatement me dirige vers les urgences. Ayant eu une récidive de SGB, le médecin urgentiste contact le neurologue de l’hôpital...celui ci demande mon hospitalisation (il est 21h00).
Dès le lendemain matin, examens habituels, ponction lombaire et électromyogramme. Le neurologue m'annonce une PRNC.
Immédiatement le traitement par immunoglobuline démarre (160g en 3 jours).
Au bout de 7 jours d'hospitalisation, je retrouve le domicile avec les picotements dans les jambes, pas de sensibilité, peu d’équilibre mais surtout une grande fatigue.
Dès le moindre effort, je fatigue.
D'après les différents messages postés par les personnes atteintes par cette maladie, la fatigue est "normal", liée à la maladie, mais je souhaite savoir s'il est possible de récupérer le tonique, le dynamisme, la pêche car vraiment je ne sais plus trop comment gérer la suite sur un plan professionnel (je suis restaurateur).
Vais je pouvoir travailler comme avant ?
Le moral commence à être touché lui aussi...
En espérant vous lire bientôt...
Bises à tous et bon courage.
Bonsoir "Clooney" Je lis à l'instant votre message et je ne suis pas étonnée de votre parcours médical. Je suis moi aussi atteinte d'une PRNC diagnostiquée en phase aigüe en novembre 2011 et surtout confirmée par une biopsie nerf-muscle. Cela fait donc 3 ans que j'essaie de vivre avec la maladie mais comme vous avez pu le remarquer celle-ci est accompagnée par une fatigue qui "tombe" à n'importe quel moment et sans vraie raison. Tout comme vous je suis très inquiète quant à l'avenir surtout côté professionnel. J'ai été autorisée à reprendre prochainement mon travail à mi temps thérapeutique (quotité 50 %) mais vais-je tenir "le coup". Sincèrement et en réfléchissant à ma situation, je vois bien que je suis diminuée côté tonus, j'essaie d'être toujours aussi active qu'avant mais malheureusement certains jours sont une vraie galère puisque la fatigue, les douleurs et démarches se font ressentir. Je n'arrive toujours pas à faire un long parcours d'une traite, il me faut le faire en me reposant quelques instants à plusieurs reprises sur le trajet. Honnêtement pour répondre à votre question vous allez certainement retrouver votre dynamisme mais un peu diminué enfin on ne peut le savoir. Nous sommes tous différents et la maladie se fait ressentir chez nous tous totalement indifféremment. Par contre, la fatigue est bien chez tous les patients atteints de PRN etc.
Vous écrivez être restaurateur, vous pouvez peut être vous faire aider avec une tierce personne ? Votre métier est un beau métier mais il faut avoir la santé. Malgré tout ne désespérez pas, parfois on peut être surpris par la reprise de notre corps à surmonter certains obstacles. On m'avait dit que je ne remarcherai plus comme avant... et qu'il fallait envisager l'achat d'un fauteuil et bien je remarche, certes avec une démarche pas très jolie mais je ne suis plus en fauteuil sauf lorsque mes jambes sont très douloureuses et qu'il m'est très pénible de marcher à cause également de la fatigue qui se fait ressentir trop intensément.
J'espère n'avoir pas été trop pessimiste avec mon vécu et j'espère que vous trouverez la force de ne pas baisser les bras devant cette fichue maladie. Courage ! Au plaisir d'avoir de vos nouvelles.
Fleur59 a écrit :
clooney a écrit :Bonjour à tous,

Je me présente un peu, j'ai 43 ans, SGB diagnostiqué en 1996, récidive en 2006 avec perte motrice et de sensibilité des membres inférieurs (fauteuil durant 2 mois).
Il y a 1 mois, je consulte un médecin généraliste pour une fatigue inhabituelle. Il me prescrit des vitamines et demande un bilan sanguin. Dès le lendemain direction le laboratoire pour le bilan...résultats en fin de journée...RAS.
2 jours passent, la fatigue augmente, picotements arrivent dans les jambes et les mains, gène respiratoire ....direction le médecin généraliste qui immédiatement me dirige vers les urgences. Ayant eu une récidive de SGB, le médecin urgentiste contact le neurologue de l’hôpital...celui ci demande mon hospitalisation (il est 21h00).
Dès le lendemain matin, examens habituels, ponction lombaire et électromyogramme. Le neurologue m'annonce une PRNC.
Immédiatement le traitement par immunoglobuline démarre (160g en 3 jours).
Au bout de 7 jours d'hospitalisation, je retrouve le domicile avec les picotements dans les jambes, pas de sensibilité, peu d’équilibre mais surtout une grande fatigue.
Dès le moindre effort, je fatigue.
D'après les différents messages postés par les personnes atteintes par cette maladie, la fatigue est "normal", liée à la maladie, mais je souhaite savoir s'il est possible de récupérer le tonique, le dynamisme, la pêche car vraiment je ne sais plus trop comment gérer la suite sur un plan professionnel (je suis restaurateur).
Vais je pouvoir travailler comme avant ?
Le moral commence à être touché lui aussi...
En espérant vous lire bientôt...
Bises à tous et bon courage.
Bonsoir "Clooney" Je lis à l'instant votre message et je ne suis pas étonnée de votre parcours médical. Je suis moi aussi atteinte d'une PRNC diagnostiquée en phase aigüe en novembre 2011 et surtout confirmée par une biopsie nerf-muscle. Cela fait donc 3 ans que j'essaie de vivre avec la maladie mais comme vous avez pu le remarquer celle-ci est accompagnée par une fatigue qui "tombe" à n'importe quel moment et sans vraie raison. Tout comme vous je suis très inquiète quant à l'avenir surtout côté professionnel. J'ai été autorisée à reprendre prochainement mon travail à mi temps thérapeutique (quotité 50 %) mais vais-je tenir "le coup". Sincèrement et en réfléchissant à ma situation, je vois bien que je suis diminuée côté tonus, j'essaie d'être toujours aussi active qu'avant mais malheureusement certains jours sont une vraie galère puisque la fatigue, les douleurs et démarches se font ressentir. Je n'arrive toujours pas à faire un long parcours d'une traite, il me faut le faire en me reposant quelques instants à plusieurs reprises sur le trajet. Honnêtement pour répondre à votre question vous allez certainement retrouver votre dynamisme mais un peu diminué enfin on ne peut le savoir. Nous sommes tous différents et la maladie se fait ressentir chez nous tous totalement indifféremment. Par contre, la fatigue est bien chez tous les patients atteints de PRN etc.
Vous écrivez être restaurateur, vous pouvez peut être vous faire aider avec une tierce personne ? Votre métier est un beau métier mais il faut avoir la santé. Malgré tout ne désespérez pas, parfois on peut être surpris par la reprise de notre corps à surmonter certains obstacles. On m'avait dit que je ne remarcherai plus comme avant... et qu'il fallait envisager l'achat d'un fauteuil et bien je remarche, certes avec une démarche pas très jolie mais je ne suis plus en fauteuil sauf lorsque mes jambes sont très douloureuses et qu'il m'est très pénible de marcher à cause également de la fatigue qui se fait ressentir trop intensément.
J'espère n'avoir pas été trop pessimiste avec mon vécu et j'espère que vous trouverez la force de ne pas baisser les bras devant cette fichue maladie. Courage ! Au plaisir d'avoir de vos nouvelles.
Bonsoir,

Me revoilà pour partager mon expérience.
J'ai terminé ma cure en hospitalisation fin novembre 2014. Le neurologue me donne rdv début janvier 2015 pour une consultation. Lors de la consultation, j’étais hyper motivé, le moral bien remonté....et la douche froide !!! il trouve que je régresse et souhaite me passer un emg qui confirme en effet des blocs importants au niveau des 4 membres. Hospitalisation à nouveau, cure d’immunoglobulines (Clairig 40mg/jour pendant 4jours), je supporte mieux que la cure précédente (Tégéline).
Me voilà à la maison de nouveau avec 2 nouvelles cures de prévues toutes les 4 semaines, mais cette fois, à domicile (ouffff).
J'ai toujours des céphalées, mal aux jambres, aux mains, aux bras...et surtout je suis totalement hs !!!
Je suis restaurateur (jeune chef d'entreprise), et impossible de reprendre le travail. (risque important de fermer l'entreprise)
Quelqu'un sur le forum est il dans une situation similaire, c'est à dire :
Au RSI (régime social des indépendants)
Pas de revenu
Impossible de reprendre le travail
Perte probable de l'entreprise
Bref...la chute libre....
Et pour couronner le tout....une rupture après plus de 10 ans de vie commune.

Voilà, si vous avez un de force à me donner, je suis preneur...