Dans deux mois si vraiment ça vous turlupine vous remettre un peu de chocolat théoriquement en 15 jours rebelote donc vous stopper car vous savez ce que ce c'est.
La seule chose c'est que durant deux mois rien du tout de tout ça même pas une goutte ou un carré , zéro sinon vous repartez pour deux mois.
Demandez aussi à Necker si ils ont un services allergiques alimentaires pour les adultes car c'est souvent le croisement de plusieurs aliments voir éléments qui fait déclencheur. Et puis faut viser calmer la tension évidemment car la douleur et le stress provoque une tension qui alimente. ..
Je ne suis pas médecin j'ai juste 40 ans de connaissances de ces saloperies découvertes par hasard sur mon enfant pour le lactose et sur moi pour toutes cafeines.
Voilà .. a tester. ..
B
Troubadour a écrit : ↑05 févr. 2019 22:49 Bonjour à tous,
Je voudrais témoigner de mon problème de vertiges, et de ma découverte : je pense que d’autres personnes doivent être dans mon cas, et mon article peut donc leur être très utile, voire crucial ! Bien évidemment, je ne prétends pas que tout vertige est dû au lactose, mais à l’opposé, je ne pense pas être le seul au monde dans mon cas. Je pense que j’accomplis ici mon devoir de citoyen.
Avertissement : mon témoignage n’a rien à voir avec une « mode anti-lactose » ou une « mode anti-lait » (mais par la force des choses, je suis fuis le lactose avec une peur bleue). A priori, je ne pense pas non plus que ça ait un rapport avec l’intolérance au lactose (mais je n’en sais rien, après tout).
Vers l’âge de 35 ans, j’ai commencé à souffrir de crises de vertiges très violentes avec sueur abondante et sensation de panique. Ce fut d’abord de façon très espacée (une fois par an ou tous les deux ans). Je ne pouvais pas mettre un nom sur ces crises : « indigestion », « crise de foie », « gastro-entérite (sans diarrhée ??) ». Puis le problème est survenu de façon plus rapprochée et intense, jusqu’à plusieurs fois par mois, avec toutes les conséquences dans la vie qu’on peut imaginer.
Voici ma description des symptômes : une sensation de fatigue m’envahit et des vertiges arrivent : connaissant ces symptômes, je commence à paniquer. Puis au bout de quelques heures, par crises, j’ai de fortes bouffées de chaleur, je transpire abondamment, je panique, je perds tout repère, je ne sais plus où est le haut, le bas, la droite, la gauche, tous les objets tournent autour de moi, je me roule par terre et vomis. Ça m’est arrivé d’avoir une quinzaine de crises comme cela en 24 heures. Cela peut durer 48 heures. Je vomis ma bile et je re-vomis ma bile. Les gens qui m’ont vu dans cet état sont impressionnés, y compris le médecin de SOS médecin. J’arrive à retarder la grosse crise en ne bougeant absolument pas la tête. Donc si je suis couché, pour faire pipi, je prends une bassine et je m’arrange pour faire pipi dedans, sans du tout bouger la tête. Si je me lève pour aller aux toilettes, c’est la catastrophe. Parfois je n’ai qu’un début de crise : grosses transpirations, vertiges, panique… et ça s’arrête au bout de quelques heures.
Je n’ai pas d’autres symptômes (ni acouphènes, ni perte d’audition, ni sensation de marcher dans du coton...).
Voici un premier bilan du médecin ORL de l’hôpital en février 2013 :
« Le test de Fukuda, très sensible, met en évidence une déviation de plus de 45 degrés vers la droite. (...)
Au total :
- pas de signe de centralité,
- pas de signe cochléaire,
- (etc.)
On peut donc conclure qu’il ne s’agit qu’il ne s’agit très probablement pas d’un VPPB [vertige positionnel paroxystique bénin], ni d’une neuronite ni d’un Ménière, ni d’un AIT étant donné qu’il n’y a aucun signe de centralité. On peut donc évoquer très certainement un hydrops. »
Voici la conclusion d’un ensemble de tests en avril 2013 :
« Le VNG a mis essentiellement en évidence une importante hyporéflexie vestibulaire gauche bien compensée qui correspond tout à fait au diagnostic envisagé lors de la première consultation, c’est-à-dire l’hydrops. En nous basant sur le protocole de la Société Française d’ORL, je prescris une IRM des conduits auditifs internes et angles ponto-cérébelleux avec GADOLINIUM de façon à éliminer de façon formelle un neurinome du VIII. Dans le même temps je prescris BETASERC (…) »
Je prends donc du bétaserc pendant quelques mois… mais mes crises reviennent, à mon grand désespoir.
La médecin ORL m’avait expliqué qu’on atteignait les limites des connaissances scientifiques, et que j’avais un problème de micro-circulation sanguine dans une oreille interne, avec trop de pression dans celle-ci : trop d’arrivée d’endolymphe par rapport à son évacuation.
Et elle a ajouté quelque chose qui m’a fait longtemps réfléchir : « parfois, les patients mettent en cause un repas gras. »
Par tâtonnement, un jour, j’ai décidé d’éliminer le lait que je buvais le matin. Je pouvais boire un bol, voire deux quand j’avais froid, avec du chocolat. Et j’ai observé une quasi-disparition des crises. Mais j’avais remarqué que le couscous (que j’adore) m’avait provoqué, à trois reprises, des crises terribles par le passé. Et je ne voyais pas le rapport entre le lait et le couscous. Les choses étaient encore assez floues dans mon esprit, jusqu’au jour où, en 2017, mon généraliste m’a prescrit TRANQUITAL, gélules à base d’aubépine et de valériane, pour des problèmes de nervosité. Au bout de deux prises, j’ai eu une crise très violente. Au bout de 24 heures, quand j’ai pu me lever, j’ai étudié avec un immense intérêt la composition de ces gélules. Et là, j’ai compris : outre quelques autres molécules, l’excipient est du « lactose monohydraté ».
Concernant le couscous, je pense avoir élucidé le problème : je mets des merguez dans ma recette. Et les merguez contiennent très souvent du lactose.
J’ai actuellement 54 ans, et depuis un an, les trois nouvelles alertes que j’ai eues ont été :
- après consommation de langoustes à l’armoricaine (j’avais mis de la bisque de homard en boîte, contenant « protéines de lait et lactose ») ;
- après la consommation de viande de veau (je pense que le veau contient du lactose, car élevé sous la mère ; j’avais déjà constaté cela après consommation de foie de veau) ;
- après des pâtes au pesto rosso Barilla, contenant « lactosérum en poudre ».
Voilà, je voudrais que mon témoignage soit largement accessible, pour aider ceux qui souffrent du même trouble que moi.
Depuis que j’ai compris la nocivité du lactose pour moi, je fais partie des gens qui scrutent toutes les compositions à la loupe. Le lactose (contenu dans « poudre de lait », « poudre de lait écrémé », « lactosérum »…) est ajouté dans de multiples aliments et évidemment, cela a compliqué ma tâche pour comprendre l’origine de mon mal.
Remarque : la consommation de beurre, de yaourts, de fromage n’a aucun effet négatif sur ma santé. Le beurre provient seulement de la partie grasse du lait, sans incidence. Et d’après ce que je comprends, les yaourts et le fromage proviennent toujours de la fermentation lactique du lait, c’est-à-dire de la transformation lactose => acide lactique : le lactose est éliminé. Il y a sans doute encore un peu de lactose dans les yaourts et le fromage, mais je suppose qu’il y a un effet seuil : c’est au-delà d’une certaine concentration de lactose dans le sang que j’ai une crise de vertige.
Je n’ai trouvé qu’un article scientifique, qui semble en relation avec mon problème : Pedro L. Mangabeira Albernaz, 2016, Hearing Loss, Dizziness, and Carbohydrate Metabolism, in Int. Arch. Otorhinolaryngol. vol.20 no.3 São Paulo July/Sept. 2016