https://portail-sla.fr/sclerose-laterale-amyotrophique/
"Le diagnostic repose sur l’expertise du neurologue qui va rechercher à l’examen des signes d’atteinte du motoneurone central (comme la raideur des muscles, l’exagération de certains réflexes ou la présence d’un signe de Babinski) ou périphérique (comme l’amyotrophie, les crampes, l’abolition de réflexes ou les fasciculations qui sont des contractions involontaires de fibres musculaires visibles à la surface du muscle) et préciser leur territoire. Cet examen est complété par un électromyogramme qui recherche des anomalies électriques de souffrance du motoneurone périphérique et précise leur extension. Des techniques ENMG permettent de quantifier les unités motrices fonctionnelles. Des techniques de mesure des potentiels évoqués moteurs permettent en cas de doute de préciser la localisation spinale de l’origine des anomalies EMG observées."
Mais comme déjà dit, un examen élimine une pathologie potentielle à un instant T. Vous pouvez très bien avoir une coloscopie négative et faire un cancer du côlon quelques années plus tard, malheureusement. Je rappelle aussi que dans mon cas familial, l'ENMG a été sans appel, SLA. Je tenais donc à vous mettre ce lien et rappeler mon expérience personnelle, pour que personne ici de se mette "Martel" en tête. Faites aussi attention aux "excitants" (café, coca cola, thé, tabac, alcool, etc...), car sincèrement depuis que j'ai fortement diminué le coca-cola et l'alcool, curieusement, j'ai beaucoup moins de fasciculation...."Une IRM du cerveau et/ou de la moelle est souvent réalisée. Faites selon les examens standards elles permettent d’explorer s’il y a une compression médullaire, des anomalies de tonalité des structures cérébrales ou médullaires, à de rares exceptions près au cours de la SLA les IRM sont normales. Des techniques d’exploration IRM encore expérimentales laissent espérer que des techniques encore expérimentales pourraient identifier des lésions spécifiques et aider au diagnostic."